vendredi 9 décembre 2022

Joyeuses fêtes !

 

En ce mois de décembre,

Toute l'équipe de la clinique vous souhaite de passer de bonnes fêtes avec vos compagnons à poils, à plumes ou à écailles,

et vous adresse ses meilleurs vœux pour l'année à venir.



mardi 30 août 2022

Rétablissement des lignes / Standard en état de marche

     Bonjour,    


La clinique a maintenant récupéré son téléphone et croise les doigts pour garder un service à la hauteur de ses attentes.


Merci de votre compréhension pendant ces deux jours chaotiques,


        A bientôt à la clinique


                Toute l'équipe de la clinique vétérinaire des Dunes

mercredi 24 août 2022

Dérangement téléphonique

    


Bonjour,

        Malheureusement depuis ce matin (mercredi 24/8/22), nous sommes dans l'incapacité d'être joints par téléphone. 

        Malgré toutes nos démarches pour essayer de faire fonctionner le standard téléphonique, celui-ci ne répond à aucune demande.

        Nous avons fait le nécessaire pour que cela soit réparé dans les plus brefs délais, mais nous n'avons à l'heure actuelle aucune information de délai de rétablissement de la communication, si ce n'est une promesse de réparation dans les plus brefs délais par notre fournisseur.

        Veuillez nous excuser pour le désagrément occasionné, mais soyez conscients que nous faisons notre possible avec les moyens à notre disposition.

                                Cordialement,

Toute l'équipe de la clinique des Dunes

mardi 24 mai 2022

Les chenilles processionnaires sont de retour

Les chenilles sont de sortie ...
elles ne respectent plus le calendrier,
mais la météo n'étant pas de saison,
les cycles sont perturbés, faites attention ...

Rappel du cycle biologique de cet animal :



La chenille processionnaire du pin est la larve d'un papillon de nuit, qui éclot entre juin et septembre, en fonction du climat.

La femelle papillon recherche un pin pour y déposer ses œufs, par paquets de 150 à 300, paquets qui forment des manchons autour des épines ou des rameaux du pin. Leur aspect est grisé, et leur taille peut avoisiner 2 à 5 centimètres.
Les papillons sont nocturnes et leur durée de vie dépasse rarement une nuit.

L'éclosion des œufs a lieu 4 à 6 semaines après la ponte. Cette ponte donne naissance à des larves qui muent 3 fois avant l'hiver avec des dates de mue variant en fonction de la région concernée, de la température, de l'amplitude thermique et de l'humidité. Les chenilles processionnaires du pin les plus au nord évoluent plus lentement.

Pendant cette phase les chenilles font des pré-nids dans lesquelles elles passent la journée, et s'alimentent sur l'arbre. Dès que leur pré-nid n'est plus assez riche en nourriture, elles émigrent plus haut et reforment un autre nid.  C'est pourquoi on peut les voir migrer sur l'écorce du tronc et des branches de l'arbre par centaines à cette période. Jusqu’à ce stade larvaire L3, elles ne présentent pas de problème urticant.

Au quatrième stade larvaire, elles forment un nid volumineux, généralement positionné au Sud, et elles en sortent la nuit en procession pour s'alimenter.

Au printemps, les chenilles quittent le nid pour aller s'enfouir sous terre, à une profondeur comprise entre 5 et 20 centimètres, elles cheminent en procession, la tête de la suivante en contact avec les soies de l'abdomen de la précédente. La procession peut se déplacer de plus de 40 mètres de son arbre de départ.

Les nymphes peuvent être transportées avec les végétaux dans leur milieu de croissance. Toute plante proche d'un arbre infestée est susceptible de porter des nymphes dans son système racinaire.

Chaque chenille tisse alors un cocon individuel, et évolue alors en chrysalide. Une diapause a alors lieu : il s'agit d'une pause dans le développement de l'animal qui peut aller jusqu'à 2 ou 4 ans, en fonction des conditions climatiques si elles sont inadaptées (température trop basse ou trop élevée par exemple).

La dernière phase de l'évolution est la transformation de ces chrysalides en papillons, qui sortent alors de terre. Les mâles s'accouplent avec les femelles et décèdent par la suite dans les 2 jours qui suivent, les femelles pondent leurs œufs avant de mourir dans la foulée. Les mâles peuvent parcourir 50 kilomètres dans leur courte période de vie, les femelles parcourent généralement 3 à 4 kilomètres.

Ceci explique pourquoi leur aire de répartition tend à continuellement s'étendre : 

D'après le bulletin gouvernemental épidémiologique n°47, décembre 2011


Problématique pour nos animaux :


Les animaux et plus particulièrement les jeunes animaux sont enclin à jouer avec ces processions, les chiots étant plus touchés par leur propension à mettre à leur gueule tout ce qu'ils découvrent dans leur première année de vie. Malheureusement, les adultes ne sont pas épargnés, même si l'atteinte est, en règle générale, moindre.

Les chenilles dès leur stade L4 possèdent une grande quantité de poils urticants, qui sont libérés dès la moindre manipulation de l'animal. Les risques sont présents, même pour l'homme, avec "l'envol" de ces poils. On peut même avoir une atteinte oculaire lors d'un contact d'un poil avec la cornée.

Les poils se détachent très facilement de la chenille dès qu'elle est inquiétée ou excitée, et leur structure en forme de barbillons permet une accroche facile.

Les poils contiennent une substance urticante et allergisante (la thaumétopéine) qui engendre une démangeaison très vive, avec de l'érythème et de l'inflammation. Les réactions allergiques sont nombreuses et plus ou moins sérieuses.

Nota Bene : les nids, même vides contiennent une quantité très importante de poils, les chenilles ayant mué deux fois à l'intérieur. Leur pouvoir allergisant peut persister jusqu'à 2 années lorsque les nids sont protégés de l'humidité. 
NE PAS MANIPULER, et faire tout ce qui est en votre pouvoir pour éviter que votre animal ne joue avec.

Pour nos animaux les atteintes concernent principalement la gueule, lèvres, babines et langue étant les parties les plus touchées : 

Exemples de lésions consécutives à un contact avec des chenilles processionnaires,
1 - quelques minutes à peine après le contact sur la langue d'un chiot berger allemand :


2- quelques minutes à peine après le contact sous la langue d'un griffon de 7 mois :




Si l'animal est vu rapidement après le contact avec les poils urticants, les conséquences peuvent être moins graves, mais dans de nombreux cas, l'atteinte de la langue et son évolution conditionnera la survie de l'animal. De nombreux animaux peuvent passer le cap critique de la réaction allergique et de l'état de choc parfois associé. Mais il leur arrive, malheureusement trop souvent, de se retrouver avec une portion de la langue qui se nécrose; et lorsque la portion nécrosée ne permet plus à l'animal d'appréhender sa nourriture ou sa boisson, la seule issue est généralement l'euthanasie.

Lors d'un contact avec des poils urticants, l'idéal est de ne surtout pas frotter la zone concernée, et de rincer à très grande eau, si possible en portant des gants, pour ne pas rentrer soi-même en contact avec les poils. Le mieux est de pouvoir anesthésier l'animal afin de protéger les voies respiratoires du passage de poils, et de permettre un rinçage de toutes les parties concernées. Un traitement anti-inflammatoire puissant adapté au poids de l'animal peut être mis en place, généralement associé à une perfusion pour permettre une élimination rapide des toxines.

Le plus efficace de tous les traitements est de prévenir: traiter par anticipation les arbres atteints permet d'éviter une urgence vitale chez le vétérinaire. De nombreux procédés peuvent être mis en place, et le traitement complet peut prendre plusieurs années (les chrysalides pouvant rester 2 à 4 ans en terre).

Le traitement médical sera d'autant plus efficace qu'il sera entrepris précocement, il s'agit d'une urgence vitale, et la rapidité de mise en place du traitement conditionne pour une bonne part la réussite du traitement. La quantité de poils urticants impliqués a pour une bonne part une incidence sur le résultat du traitement entrepris.


La rencontre d'un animal (généralement un chien) avec une/des chenille/s processionnaire/s est une urgence pour votre compagnon. N'attendez pas, appelez votre vétérinaire afin de maximiser les chances de récupération de votre animal.




Les vipères sont de sortie

La météo plutôt clémente de ces derniers jours a eu pour conséquence un démarrage des incidents liés aux morsures de vipère (on parle communément de piqûre mais le venin est bien injecté à votre animal au cours d'une morsure, défensive la plupart du temps, la vipère n'attaquant pas les chats ou les chiens). La morsure permet à la vipère d'injecter son venin grâce à ses deux crochets articulés qui se déploient lorsque la vipère se lance gueule en avant pour mordre sa proie (cf schémas).

morphologie du serpent venimeux : tête - Le Dictionnaire Visuel squelette du serpent venimeux : tête - Le Dictionnaire Visuel

Les lésions engendrées sur le chat ou le chien dépendront en partie de la quantité de venin injectée, mais aussi de la taille de l'animal mordu, et de l'emplacement de la morsure sur l'animal. Plus l'animal est petit plus la dose injectée sera péjorative.

Tous les serpents que votre animal est amené à rencontrer ne sont pas des vipères, je vous encourage à relire l'article suivant qui détaille les serpents présents en Vendée : 

Il est important de faire la distinction entre couleuvre et vipère, l'une ne présente aucun danger pour vous ou votre animal, l'autre est potentiellement plus "à risques", même s'il s'agit d'espèces protégées en France et utiles pour l'environnement par la régulation des nuisibles qu'elle permet :

Les différences les plus visuelles sont :
  1. La taille du serpent :
    • une couleuvre adulte fait plus de 70 cm de long,
    • une vipère dépasse rarement 75 cm,
  2. La forme de la tête :
    • Les couleuvres ont généralement une tête plutôt ronde,
    • Les vipères une tête plutôt triangulaire,
  3. La forme de la pupille (critère le plus sûr) : 
    • œil avec une pupille ronde = couleuvre,
    • œil avec une pupille en forme de fente = vipère
  4. Le nombre de plaques céphaliques (écailles sur la tête) :
    • au nombre de 9 et de grande taille pour la couleuvre,
    • moins nombreuses et plus petites pour la vipère,
  5. Le nombre d'écailles sous l’œil jusqu'à la bouche,
    • une seule rangée chez la couleuvre,
    • plusieurs chez la vipère









       A : Couleuvre                      B : Vipère


Les incidents/accidents dus à la morsure d'une vipère sont fréquemment rencontrés à la période chaude, et surtout à la sortie de l'hibernation: le venin des vipères n'a pas été utilisé depuis longtemps et la quantité employée lors de morsure défensive est souvent maximale, d'où les risques pour l'animal.

La première des lésions est la douleur, suivie par un œdème important et des conséquences plus ou moins systématiquement présentes : état de choc, défaut de coagulation locale ou même une C.I.V.D. (coagulation intravasculaire disséminée), nécrose locale, parfois une insuffisance rénale associée ...

Toute morsure de serpent doit motiver le propriétaire à emmener son animal chez un vétérinaire, la rapidité de mise en place du traitement a une importance cruciale pour limiter les conséquences pour l'animal mordu.

L'emplacement de la morsure a lui aussi une importance: une morsure sur la tête peut engendrer un œdème important des voies respiratoires supérieures et une difficulté respiratoire marquée. Il arrive fréquemment que l'animal mordu présente une déformation de la face plus ou moins importante.

Ce qu'il est important de retenir c'est qu'une
morsure de vipère est une urgence
et qu'il faut montrer l'animal au plus vite
afin de mettre en place le traitement adapté.


Si vous souhaitez connaître ou voir ce que représente une morsure de vipère sur la face d'un chien,
rendez-vous sur ce lien : >> Illustration des effets d'une morsure de vipère <<

Les épillets - c'est reparti !



Les épillets de graminées ont la particularité de s'accrocher aux poils de nos chiens ou de nos chats à la fin du printemps et à l'été (surtout par temps sec). L'inconvénient c'est qu'ils ne peuvent ensuite progresser que dans un sens: leur bout pointu perfore la peau et les tissus sous-cutanés et ensuite il ne peut que continuer à avancer.

Ils pénètrent essentiellement dans les oreilles, mais peuvent se retrouver dans le nez, les yeux, la bouche, les voies génitales, entre les doigts, sous la peau, et puis ils "migrent" ... 

Pendant la saison des épillets, il faut présenter rapidement tout animal qui (entre autres) penche la tête, se secoue la tête, a un œil fermé, se lèche constamment entre deux doigts, se met brutalement à éternuer ou tousser, après avoir transité dans un endroit où l'on peut trouver des épillets. 

Le retrait d'un épillet est parfois facile, en un coup de pince, parfois beaucoup plus compliqué : un épillet qui a migré dans l'abdomen ou sous la peau après avoir provoqué un gros abcès peut nécessiter plusieurs interventions, des heures d'exploration, sans aucune garantie d'être retrouvé. Un épillet parti dans le poumon nécessitera une endoscopie, et parfois une chirurgie thoracique ...

La meilleure des préventions consiste à tondre-raser les chiens à risque pendant la période concernée.
On pensera à la face interne des oreilles des cockers en particulier, à l'extrémité des pattes des chiens poilus, au ventre des chiens à poils longs, et surtout on évitera de promener sans laisse son chien dans des zones remplies d'herbes sèches et hautes.

Dans les cas où l'épillet malencontreux est là : agir vite limite la progression de cet encombrant corps étranger et favorise un retrait rapide.

Mais qu'est-ce qu'un épillet ?

Les épillets sont des épis de graminées sauvages (le plus souvent Hordeum murinum, ou orge des rats, cf. photo 1). Ils ont des noms ou des appellations locales en fonctions des régions.
Ils ont la capacité de s'accrocher à toute surface filamenteuse (vêtement mais aussi pelage animal) et ne peuvent ensuite que progresser dans une direction. Leur extrémité pointue perfore les tissus y compris la peau.

Les conséquences pour mon animal :

Avec le chien, l'épillet fonctionne comme sur un pull: il s'accroche dans les poils, et commence à avancer. Quand la pointe arrive au niveau de la peau, il la perfore et continue son petit bonhomme de chemin, toujours dans le même sens, toujours plus profond. Il peut aussi profiter d'un orifice naturel (oreille, nez, fourreau, vagin, anus ... ) pour s'introduire dans l'organisme.
Les épillets bien secs de juin-juillet sont plus dangereux que ceux bien verts de début de printemps.

Dans le détail, ils peuvent rentrer:

Dans les oreilles:
Et c'est de loin la localisation la plus fréquente! Lorsqu'un chien se met brutalement à secouer la tête ou avoir une démarche tête penchée, il faut suspecter un épillet. D'autant plus s'il refuse qu'on y touche et si l'oreille suppure ou sent mauvais ...
L'épillet s'accroche aux poils de l'entrée de l'oreille (les races à oreilles tombantes et bien poilues telles le cocker sont les plus visées) puis progresse alors vers le tympan. Il arrive même qu'il perfore le tympan et se retrouve dans l'oreille moyenne (rare mais très embêtant).
Il arrive que l'on retrouve à la faveur d'un examen de routine un épillet bien enrobé de cérumen qui a passé un petit moment bien au chaud dans l'oreille du toutou. Le hasard aura fait qu'il s'était logé là l'été dernier, à un endroit qui n’embêtait pas le chien, mais peut à la faveur d'une nouvelle mobilisation engendrer une belle otite.
Notons d'ailleurs que ce ne sont pas la taille ou le nombre des épillets qui importent: certains chiens auront des symptômes importants avec de tous petits épillets, voire un seul minuscule alors que d'autres attendront d'avoir fait une belle réserve pour se plaindre.


Dans le nez: 
Autre localisation fréquente, le chien renifle dans les hautes herbes, et hop l'épillet profite d'un petit coup de nez pour se glisser dans une narine. Le chien éternue alors, parfois même si violemment qu'il peut saigner de la narine concernée. Même si un morceau de l'épillet dépasse d'une narine, il est quasi impossible de le retirer sans anesthésier l'animal.
Généralement l'épillet se coince dans les cornets nasaux, et nécessite donc une prise en charge chirurgicale. Il arrive parfois qu'il puisse migrer dans les poumons et le cas est alors bien plus inquiétant.

Dans l’œil:
Si le chien ou le chat revient avec un œil fermé, généralement suintant et douloureux, n'attendez pas pour nous le montrer. Un épillet intra-oculaire engendre quasi systématiquement un bel ulcère par le frottement engendré sur la cornée, sa prise en charge doit être rapide pour limiter les conséquences d'un tel corps étranger (au pire des cas: perforation de la cornée et de l’œil et donc animal borgne par la suite). 
Ce retrait s'effectuant là aussi sous anesthésie.
N.B. : Le chat attrape moins d'épillets que le chien, mais lorsque c'est le cas, c'est généralement l’œil ou les narines qui sont concernés.




Dans la bouche:
Certains animaux mangent de l'herbe ... pour qui pour quoi, c'est un autre problème. Il leur arrive donc de se retrouver avec un épillet planté dans la gorge au niveau des amygdales, ou planté dans la gencive ... Rien de bien méchant tant que l'épillet ne migre pas (possibilité d'abcès sous mentonnier, rétro-orbitaire ... ça, ça peut devenir inquiétant).

Dans les voies génitales:
Portes d'entrée faciles pour un épillet, la vulve ou le fourreau de votre animal. L'épillet peut y rester coincé ou migrer comme partout ailleurs: on peut se retrouver avec des abcès sous-cutanés ventraux, ou une péritonite si l'épillet migre de la vulve dans le vagin puis du vagin dans une corne utérine, qu'il peut ensuite finir par perforer ...

Sous la peau:
Il n'y pas de porte d'entrée privilégiée: l'épillet s'accroche dans les poils, puis pénètre sous la peau de votre animal. Il chemine dans le tissu sous-cutané en créant des fistules (trajet de passage de l'épillet).
Les épillets pénètrent souvent entre deux doigts, où la peau est fine et chemine entre les gaines tendineuses et les muscles des doigts, parfois sur un trajet très long. On peut ne pas retrouver dans la patte un épillet rentré depuis plusieurs jours entre deux doigts.


Plus rarement: dans le poumon:
Si votre chien revient après avoir couru en toussant fortement, il est probable qu'un épillet ai pu pénétrer les voies respiratoires.Il vaut mieux tacher de récupérer le plus rapidement possible cet épillet, qui sinon, continuera son chemin comme à sa mauvaise habitude.

Que faire ?

Le traitement consiste à retirer l'épillet responsable. Ce qui est parfois bien plus facile à dire qu'à faire.


Si la localisation est l'oreille ou l’œil, c'est généralement l'affaire de quelques minutes sous sédation. On tranquillise l'animal et on retire le responsable avec une pince ad-hoc. Il restera ensuite à traiter les éventuelles conséquences du passage de l'épillet, mais la cause du mal est retirée.

Si l'épillet est rentré sous la peau: les choses se compliquent ...
On commence par explorer la fistule avec une pince spécifique très fine et très allongée ... Il faut de l'expérience et aussi un peu de chance. Si malheureusement la recherche se solde par un échec, il faut passer par la casse chirurgie: on recherche alors l'épillet le long de la fistule ou parfois au cœur d'un bel abcès ...  Il arrive, malheureusement bien trop souvent à notre goût, même si c'est rare, que l'on ne retrouve pas le coupable. Le chien est alors mis sous anti-inflammatoires et antibiotiques, et on peut être amené à retenter sa chance une fois les tissus désenflammés. Rassurez-vous, les recherches difficiles nécessitant plusieurs interventions sont finalement assez rares, même si ce sont celles dont on se souvient le plus souvent.

Si l'épillet est passé par voie naturelle: s'il ne s'est pas trop engagé, le problème reste simple: on isole le coupable et on le retire avec le matériel adéquat., toujours sous anesthésie.
Evidemment si l'épillet a pénétré plus avant on peut être amené à utiliser un endoscope, voire même réaliser une chirurgie abdominale compliquée ...

Comment empêcher ça ?

On ne peut jamais avoir de risque 0, mais on peut limiter les risques. Il suffit de :

Pour l'animal:


  • tondre les extrémités de votre animal jusqu'au dessus des phalanges,
  • tondre le pavillon auriculaire pour minimiser l'accroche des épillets,
  • pour les chiens à poils longs: tondre le ventre 2 à 3 fois dans la saison concernée,
  • ou même tondre intégralement l'animal (même si le côté esthétique est discutable) pour limiter le problème des épillets, mais aussi des macérations avec la chaleur, 
Pour l’environnement:
  • en rasant les herbes hautes du jardin, en éliminant les restes de la tonte, même si le chien trouvera toujours le seul qu'on a oublié, les risques seront minimisés,
  • en évitant les endroits à herbe haute et sèche à la saison, même si c'est parfois compliqué, l'idéal est de sortir le chien en laisse dans les lieux à risques et de l'éplucher en rentrant à la maison.

Pour éviter les complications:
  • présenter votre animal au moindre signe évocateur, pendant les mois d'été
  • s'il secoue la tête
  • s'il tousse
  • s'il éternue,
  • s'il se lèche compulsivement les doigts ou s'il "boitouille",
  • s'il garde un œil fermé,
  • si vous observez un petit abcès entre les doigts ou sur le ventre,
  • si votre chienne a des pertes,
  • si votre chien passe son temps à se lécher le fourreau
Il est alors temps de consulter.

vendredi 15 avril 2022

Week-end de Pâques

 Le week-end de pâques rime souvent avec chocolats ... et vous n'êtes pas sans savoir que cet ingrédient est potentiellement toxique chez nos amis à quatre pattes.

Un petit visuel fourni par un laboratoire pour vous rappeler de garder les chocolats hors de portée de vos animaux domestiques :